A l’heure des vacances, vous allez pouvoir adopter un nouveau rythme, votre propre rythme !
Décélérer, ralentir, plus de réveil à stopper plusieurs fois, plus de to do listes interminables et d’organisation sans faille afin que tout puisse contenir dans une seule journée, se laisser simplement porter par vos envies…
Vous vous dites peut-être « oui évidemment, j’en rêve ! » ou « pas si simple ».
Quel est notre rapport au temps ?
« Ne rien faire », prendre le temps, vous reconnecter à vous-même, respecter votre rythme biologique, vous faire du bien tout simplement : serait-ce une perte de temps ou plutôt un art de vivre ? Quelle est votre capacité à lâcher prise ?
Quelques chiffres qui font réfléchir…
Selon l’étude internationale “Modes de vie et mobilité” menée pour le Forum Vies Mobiles par l’Observatoire société et consommation (OBSOCO) auprès de 12000 personnes:
Le ralentissement des rythmes de vie constitue un élément essentiel pour accéder à la vie idéale :
- 74% des répondants estiment que le rythme de vie dans la société actuelle est trop rapide (80% en France, Allemagne, Espagne, USA),
- 78% souhaitent personnellement ralentir (82 % en France)…
Dans la « vraie vie » ça se passe comment ?
La slow life, ces bénéfices ne sont plus à prouver mais la réalité au quotidien, les habitudes de vie et les croyances ne permettent pas toujours d’adopter une attitude d’oisiveté, de bienveillance avec soi, même en période de congés.
Comme l’a si bien dit une cliente :
« Cela fait une semaine que je suis en vacances et je n’arrive pas vraiment à me poser, j’ai l’impression de perdre mon temps dès que j’arrête de faire quelque chose ».
Son mental était accaparé en permanence par les choses qu’elle DEVAIT faire. Partagée entre l’envie de se détendre, de prendre du temps pour soi et ce besoin de ne rien reporter au lendemain, agir encore et toujours…
Ce paradoxe est souvent vécu chez mes clients. La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible, progressivement, de modifier son rapport au temps, d’apprendre à lâcher prise et de s’autoriser à vivre à son rythme.
Et les enfants, que ressentent-ils ?
Ils subissent pour la plupart une forte amplitude horaire entre l’école, le périscolaire, les diverses activités. Une sur-sollicitation qui est souvent amplifiée à la maison par l’exposition aux écrans. Difficile dans ce cas de laisser place au silence, à l’ennui, à la possibilité de « s’évader » et d’exprimer sa créativité.
Un mode de vie et aussi \”une mode\” ?
Le mouvement “slow” existe depuis les années 80 et dans différents domaines. Déclinaison de ce concept avec la slow food notamment, créé en 1986. Mouvement créé par Carlo PETRINI, au départ il s’agissait de contrecarrer le poids des fast food. Le mouvement slow se décline par la suite, le slow tourism (voyager local), le slow management (repenser les méthodes de travail et la qualité de vie au travail), le slow sex (découvrir de nouvelles sensations en restant connecté à ses émotions), etc.
On en parle, on en parle…
Ce sujet est incontestablement dans l’ère du temps. Au-delà des articles de presse, des magazines, des blogs, de nombreux ouvrages ont vu le jour : L’éloge de la lenteur de Carl Honoré (2004), Ralentir pour réussir de David BERNARD (2010), Ralentir pour mieux vivre dans ce monde qui s\’emballe de Laurence Roux-Fouillet (2014), La slow life en pleine conscience de Cindy CHAPELLE (2016) Pourquoi les Chinois ont-ils le temps ? de Christine Cayol (2017) ce dernier démontre les vertus de l’oisiveté.
L’objet slow a même été inventé…
Déclinaison du concept jusqu’à la montre « slow ». Fabriquée en Suisse, elle est équipée d’une seule aiguille en plus de la date. Elle indique les 24 heures sur le cadran afin de donner une autre dimension au temps et à la progression d’une journée.
Souhaitez-vous apprendre à ralentir ?
C’est bien là la question ! Les dictats de notre société nous encensent à apprivoiser cette philosophie de vie : ralentir, renouer avec la simplicité, prendre du temps pour soi et pour son entourage, savourer ce que nous offre la nature, s’ouvrir au monde qui nous entoure. Du bon sens me direz-vous ! Nous sommes cependant tous différents avec des besoins et des modes de fonctionnement différents. Respectons cela.
Mais comment on s’y prend ?
La progressivité… Si vous souhaitez adopter la slow life c’est en effet en douceur que les changements peuvent s’opérer.
Nous sommes bien dans une quête de bien-être et non de contraintes !
Plusieurs méthodes telles que la sophrologie, la méditation et d’autres méthodes psycho-corporelles permettent de ressentir et de vivre progressivement la slow life.
Je vais vous parler de l’outil que je maîtrise le plus : la sophrologie !
Guidé idéalement par un sophrologue dans un premier temps, vous découvrirez à travers votre corps, votre respiration, des visualisations positives et surtout un regard neuf sur vous-même et le monde qui vous entoure les bienfaits de la méthode.
Au fil des pratiques, vous apprendrez à vous recentrer sur vous-même, à prendre soin de vous, à lâcher prise et à poser votre mental afin d’être plus disponible pour vivre l’instant présent en pleine conscience.
Devenir acteur de sa vie, de son temps, il ne tient qu’à vous de le décider !
Par Cindy Laurent, sophrologue et praticienne en hypnose